Ballade... [Pv: Yuna]

Yuna sortit tranquillement de sa chambre puis prit son beau phénix d'une couleur or et rouge. Elle avança en direction d'une sorte de fôret qu'elle avait repéré il y a quelques jours.
Elle rentra alors, quelques minutes dans la forêt des bambous...
Elle se fit mal à plusieurs endroits mais son phénix lui indiqua à chaque fois le chemin, elle prit beaucoup de temps, car à chaque fois elle se mit à guérir ses bleues.
Rémy et Aly lui en voudrait beaucoup d'avoir pénétrer dans cette sombre forêt, mais elle s'en moquait, les bambous sont tellement beaux et même si on y passait plusieurs jours, Yuna n'arriverait jamais à se souvenir du moindre détail.
Mais elle continua à marcher silencieusement, jusqu'aux moment où elle entendit un merveilleux air de musique, à ce moment là, elle courut se faisant mal mais sans se plaindre...
Elle aperçu alors de loin un homme, Emy son phénix vola vers l'homme et se posa à côté du garçon quand à elle, elle tomba la tête la première.
Elle se leva puis marcha en direction du garçon, fit apparaitre des feuilles et s'installa sur le tas d'herbe.

-Vous jouez magnifiquement bien. dit-elle au garçon.

-Je suis Yuna, Yuna Olola et...Je maitrise la Terre. Et voici mon phénix, une femelle elle se nomme Emy. Je l'ai depuis que je je suis rentrée ici. Et toi ? Tu es...demanda t-elle en le fixant.

Avec sa guitare dans le dos, Ithilsilb se rendait dans son refuge. Il écarta les bambous doucement et se glissa entre ses étroits arbres. Sa chaîne métallique accrocha une branche de bambou, et Ithilsilb la détacha pour la ranger dans sa poche. Ici il n'avait pas besoin de sur-jouer, il était lui. Au naturel. Ici il avait l'impression de se recueillir auprès de qui? Lui même ne savait pas... A chaque pas qu'il faisait, il caressait les bambous comme si d'une minute à l'autre on allait lui enlevait ses bijoux si précieux. C'était ce qu'il ressentait, il avait l'impression que la nature était entrain d'abandonner son combat sur l'homme. Il fallait qu'elle subsiste. Sans elle les hommes n'étaient rien, mais ce n'est pas pour sauver sa vie qu'il veut la nature, mais bel et bien parce que c'est elle sa mère. Celle qui l'a élever, et qui lui avait insuffler les valeurs de la vie. Il caressait le doux feuillage et puisait en chacune de ses caresses, un peu d'amour. Il vit alors la branche fendu en deux qui lui indiquait qu'il était sur la bonne voie. Il tourna a droite et continu à arpenter cette forêt.Alors il vit une goutte sur le tronc marron-vert. Il sourit et se retourna d'un tour sur lui même. Alors il vit son temple. Avec toujours autant d'émotion que la première fois qu'il a vit son magnifique édifice, il entra. Il posa sa main sur une dédale froide et écouta le cœur du temple qui respirait. Il continua à avancer, puis tourna deux fois à droite. Là il s'arrêta devant une salle avec une grande porte en pierre où était gravé une flamme. Il posa sa main sur la flamme et parla dans une langue qui lui était inconnu.

- Sglaveit...

A chaque fois qu'il utilisait ce mystérieux langage, il lui procurait des étranges frissons. La porte de pierre se leva dans un grand fracas et Ithilsilb pénétra dans la salle. Il s'assit au centre et regarde toute les signes, peintures, et gravures qui s'affichait autour de lui. Il fit basculer sa guitare blanche devant lui, et respira un bon coup. Il se sentait tellement bien ici, comme chez lui. Il ne se perdait jamais, connaissait tous les moindres signes par cœur, et pratiquait une langue qui lui était inconnu. Il place ces doigts sur les cordes et appuya doucement. Il commenca a jouer une douce mélancolie et au bout de quelques accords, il accompagna sa musique de sa voix. La musique qu'il créer était jouer uniquement dans ce temple, comme pour demander l'avis du grand bâtiment. Dans le grand silence qui régnait la musique qui s'amenait de la gorge de Ithilsilb et des cordes qui vibrait sous ses doigts était le seule bruit du temple. Il continuait et se basculer d'avant en arrière en rythme avec sa musique. Le bruit résonnait dans toutes les salles et tous les recoins. Quand Ithilsilb arrêta de jouer, en jouant un sol pour dernière note, il s'amusa a écouter ls on qui se frappait contre tous les murs et qui sonna pendant deux bonnes minutes alors que Ithilsilb ne jouait plus. Comme si sa musique était incrusté dans les murs, comme si le temple écouter réellement ce qu'il faisait et chanter avec lui.
Pourtant lorsque au bout de la forêt de la bambou un pied écrasa une feuille, Ithilsilb l'entendit. Dans un son faux il s'arrêta. Lui qui voulait faire semblant de n'avoir rien attendu, ses doigts l'avait trahi. Peut être l'humain n'avait-il pas un ouïe aussi développé que lui. Il continua alors à jouer comme si de rien n'était: Le temps que cette personne trouve le chemin pour venir au temple, ce qui était quasi-impossible, Ithilsilb aurait le temps de s'éclipser.

» Yuna Olola